Stage Arbitrage Organisé par la ligue région Rabat ,Salé ,Kenitra de Judo le 19 fevrier 2023 à salle couverte Bouchouk Salé
Staff formation
lien youtuve https://youtu.be/RLKOhTOp5uc
Il existe huit katas en judo. Chaque kata illustre différents aspects et principes de notre discipline et garantissent la transmission du judo dans sa tradition et son intégrité.
Nage-No-Kata / Katame-No-Kata / Kime-No-Kata / Juno-Kata / Go-No-Nen-No-Kata / Goshin-Jitsu-No-Kata / Koshiki-No-Kata / Itsutsu-No-Kata /
Ce sont des exercices techniques conventionnels que l’on retrouve dans la plupart des arts martiaux orientaux. Ces formes d’entraînement constituent les bases fondamentales du judo traditionnel. Il s’agit d’exercices codifiés présentant les principales techniques du judo dans un cadre prédéterminé selon des formes préétablies et suivant un cérémonial précis.
Les katas présentent aussi l’esprit de la discipline et mettent en valeur des qualités de base du judoka.
Le Nage-No-Kata reste le kata de base.
La réalisation de ses 3 premières séries est indispensable à l’obtention du grade de ceinture noire le premier dan compétition.
Pour obtenir le second Dan et faudra réaliser ce même Kata mais en entier c’est-à-dire l’ensemble de ses cinq séries.
Pour le troisième dan il faut actuellement présenter le Katame no-kata ainsi que le goshin jitsu no-kata.
Au programme du quatrième dan compétition figure le Kime-no-kata ainsi que le Go-no-sen-no-kata.
Pour les cinquième sixième dan des candidats devront présentées au choix et suivant les formules plusieurs katas parmi ceux présentés ci-dessous.
Ce kata doit être présenté au passage du 1er et 2ème dan.
Il présente les principales formes de projection. Il est divisé en cinq séries correspondant à 5 familles de techniques.
L’ensemble des techniques sont effectuées à droite et à gauche et réalisées selon un déplacement préétabli. Il s’agit ici de mettre en valeur des principes essentiels propres aux techniques de projection : le déséquilibre, le placement et la chute.
Ouverture du Kata (le salut) :
Tori se trouve à la droite de Joseki (les juges).
Uke et Tori sont séparés de 5,5 mètres environ. Uke et Tori se tournent vers le Joseki et le saluent en Ritzu-rei, et se retournent l’un vers l’autre.
Uke et Tori descendent au sol (genou gauche d’abord), orteils relevés, s’agenouillent orteils allongés et se saluent en Za-rei (genoux écartés d’une largeur de 2 poings).
Uke et Tori se relèvent et avancent d’un pas l’un vers l’autre (gauche droite) pour prendre la position Shizentai. Ils sont alors à 4 mètres l’un de l’autre.
1/ Mouvements de bras (Te-waza) :
2/ Mouvements de hanches (Koshi-waza) :
3/ Mouvements de jambes (Ashi-waza) :
4/ Sacrifices sur le dos (Ma-sutemi-waza) :
5/ Sacrifices sur le côté (Yoko-sutemi-waza) :
Ce kata doit être présenté au passage du 3ème dan.
Il présente les principaux aspects du judo au sol. Il comporte quinze techniques réparties en trois séries. La première série concerne les immobilisations, la seconde série les techniques de strangulation et la troisième série présente les luxations. Toutes les techniques sont présentées dans leur forme de base, puis à partir des réactions programmées du partenaire, dans leurs adaptations possibles.
0/ le salut:
Après avoir salué le joseki en ritsurei, Uke et Tori s’agenouillent face à face pour le zarei. Ils se relèvent ensuite et avancent d’un pas l’un vers l’autre. Ils s’agenouillent de nouveau en posant le genou gauche au sol et en écartant le genou droit levé. Cette position (taka-kyoshi-no-kamae) est généralement dénommée «position agenouillée haute », Elle est maintenue pendant les déplacements du kata ainsi qu’au début de chaque technique (fig. 1).
Uke se couche ensuite sur le dos en posant la main gauche à plat sur le sol devant le genou gauche, et la main droite devant lui, entre la main gauche et le pied droit (fig.2).Se soulevant sur le bras droit et le pied gauche, Uke glisse sa jambe droite sous le genou gauche qui se soulève avec la main gauche (fig.3).
Uke pivote des hanches de manière à s’asseoir en gardant la jambe droite tendue et la gauche fléchie (fig.4).
Uke se couche alors sur le dos devant lori (fig. 5).
1/ osaekomi-waza (techniques d’immobilisation) :
2/ shime-waza (techniques d’étranglement) :
3/ kwansetsu-waza (techniques de luxations) :
Ce kata doit être présenté au passage du 4ème dan.
Ce kata est composé de deux séries. La première série comporte huit techniques au sol . La seconde série présente douze techniques debout. Ce kata met en valeur l’esprit de décision mis en avant par la partie du judo dans sa composante martiale originelle. Les techniques de self défense sont tantôt appliquées contre un adversaire à mains nues puis armé d’un couteau, et enfin attaquant avec un sabre.
1/ idori (assis) :
….. Contre une attaque non armé
….. Contre une attaque armé
2/ tachi-aï (debout) :
….. Contre une attaque non armé
….. Contre une attaque armé
Il est considéré comme étant le kata que de la souplesse. Il doit être effectué un rythme lent et ne comporte aucune projection. Composé de trois séries de cinq techniques il relate des principes de défense terminés six par des contrôles du partenaire en élongation.
1ère Série :
2ème Série :
3ème Série :
Ce kata doit être présenté au passage du 4ème dan.
Il présente en deux séries de 6 techniques les principaux contres directs du judo.La première série porte sur des mouvements de jambes.
La seconde série concerne des mouvements de hanche.
1ère Série :
2ème Série :
Ce kata doit être présenté au passage du 3ème dan pour les judoka et 1er et 2ème Dan pour les Jujitsuka.
Il présente différentes techniques de défense personnelle face à des attaques rapprochées de poings, de pieds, de couteau, de bâton ou de revolver. Il traite aussi des différentes des agressions possibles sur saisie.
Il comporte au total 21 techniques. C’est le kata les plus récent puisque créé en 1956.
1ère Série : Toshunobu (attaques à main nue)
Ryote dori (prise des deux poignets et hiza-geri au bas ventre en avançant)
Hidari eri dori (prise du col gauche de la main droite en poussant)
Migi eri dori (prise du col droit de la main droite et traction en reculant la jambe gauche)
Kata ude dori (prise par l’arrière du poignet droit et poussé avec la main gauche sur le coude droit pour faire avancer Tori, jambe gauche d’abord)
Ushiro eri dori (prise du col par l’arrière de la main droite)
Ushiro jime (étranglement par l’arrière)
Kakae dori (ceinturer par l’arrière)
Namame uchi (coup de poing lancé de côté)
Age tsuki (coup de poing en uppercut)
Gammen tsuki (coup de poing direct à la face)
Mae geri (coup de pied direct par devant)
Yoko geri (coup de pied de côté)
2ème Série : Bukinobu (attaques avec armes)
Tsukkake (teisho direct au visage de uke qui tente de sortir le tento (poignard))
Choku tsuki (pique à l’estomac)
Namame tsuki (coup de poignard oblique à la pointe)
Furi age (Attaque au bâton de haut en bas)
Furi oroshi (coup de bâton vers le bas tenu à deux mains)
Morote tsuki (coup de la pointe de bâton tenu à deux mains)
Shomen tsuke (menace au révolver de face)
Koshi gamae (menace de face avec révolver à la hanche)
Haimen tsuke (menace au révolver par derrière)
Ce kata présente les formes antiques de self défense des Samouraï.
Il se compose de deux séries comportant respectivement 14 et 16 techniques. La première série est effectuée lentement puisque les combattants sont présumés porter une armure. La deuxième série s’enchaîne rapidement sans aucun temps d’arrêt.
Jeune, Jigoro Kano – le créateur du Judo – étudia à l’école de Jiu Jitsu de Kitô. Ayant apprécié l’enseignement qui lui avait été dispensé, il incorpora dans le Judo des techniques de l’école de Kitô. Et le Koshiki No Kata est le kata de cette ancienne école.
1ère Série : omote (de face)
– tai (posture de départ)
– yume-no-uchi (entre rêves)
– ryokuhi (emploi de la force)
– mizu-guruma (le moulin que l’eau fait tourner)
– mizu-nagare (courant d’eau)
– hiki-otoshi (tirer et faire tomber)
– kodaore (tronc d’arbre gisant)
– uchi-kudaki (réduire en poudre)
– tani-otoshi (chute dans la vallée)
– kuruma-daoshi (roue projetée)
– shikoro-doshi (prise d’épaulière)
– shikoro-gaeshi (renversement par l’épaulière)
– yudachi (averse d’été)
– taki-otoshi (faire tomber comme une cascade)
2ème Série : ura (inverse)
– mi-kudaki (réduire le corps en poudre)
– kuruma-gaeshi (roue renversée)
– mizu-iri (plonger dans l’eau)
– ryu-setsu (la neige sur le saule)
– saka-otoshi (tomber en culbute)
– yuki-ore (branche cassée par la neige)
Ce kata présente les formes antiques de self défense des Samouraï.
Il se compose de deux séries comportant respectivement 14 et 16 techniques. La première série est effectuée lentement puisque les combattants sont présumés porter une armure. La deuxième série s’enchaîne rapidement sans aucun temps d’arrêt.
Jeune, Jigoro Kano – le créateur du Judo – étudia à l’école de Jiu Jitsu de Kitô. Ayant apprécié l’enseignement qui lui avait été dispensé, il incorpora dans le Judo des techniques de l’école de Kitô. Et le Koshiki No Kata est le kata de cette ancienne école.
1ère Série : omote (de face)
– tai (posture de départ)
– yume-no-uchi (entre rêves)
– ryokuhi (emploi de la force)
– mizu-guruma (le moulin que l’eau fait tourner)
– mizu-nagare (courant d’eau)
– hiki-otoshi (tirer et faire tomber)
– kodaore (tronc d’arbre gisant)
– uchi-kudaki (réduire en poudre)
– tani-otoshi (chute dans la vallée)
– kuruma-daoshi (roue projetée)
– shikoro-doshi (prise d’épaulière)
– shikoro-gaeshi (renversement par l’épaulière)
– yudachi (averse d’été)
– taki-otoshi (faire tomber comme une cascade)
2ème Série : ura (inverse)
– mi-kudaki (réduire le corps en poudre)
– kuruma-gaeshi (roue renversée)
– mizu-iri (plonger dans l’eau)
– ryu-setsu (la neige sur le saule)
– saka-otoshi (tomber en culbute)
– yuki-ore (branche cassée par la neige)
– iwa-nami (rocher balayé par les vagues)
Ce kata doit être présenté au passage du 7ème dan.
Il est composé de séries de techniques chacune.
Itsutsu No Kata, pourquoi forme des cinq ? Parce que ce kata est constitué de 5 techniques auxquelles Jigoro Kano n’eut pas le temps de donner de nom avant de décéder, et ceci bien qu’il y ait mûrement réfléchi. C’est le kata “inachevé”.
Ce kata permet selon Jigoro Kano d’établir une relation entre le “microcosmos” (l’intérieur du corps humain) et le “macrocosmos” (l’univers). Il est fondé, selon les traditions japonaises, sur les cinq éléments de l’univers.
Pour Kano, ce kata a pour but, à la fois, d’expliquer le principe du maximum d’efficacité pour un minimum d’effort et de représenter les mouvements de l’univers. Il représente le coeur même du Judo.
Le Kodokan adopta l’Itsutsu No Kata comme kata en 1887.
Ce Kata est présenté comme le plus profond, le plus philosophique, le plus avancé des katas.
Jigoro Kano pensait qu’il était par conséquent inapproprié de nommer les techniques.
Cependant, on retrouve de grandes similarités entre ces techniques et celles, “nommées”, du Judo.
– mobilisation de l’énergie.
– une résistance.
– force centripète.
– alternance.
– vide.
C’est le principe de concentration de l’énergie et de l’action, la force directe de Tori domine Uke en l’amenant au déséquilibre.
Une force peut en contrôler une plus grande facilement en réalisant une attaque continue et logique.
Exemples de telles techniques :
– Uchi Mata
– Seoi Nage
– Harai Goshi
Sur la première technique, Tori et Uke se rejoignent, Tori pousse Uke à tel point que celui-ci ne peut rester debout sur ses pieds
C’est le principe de puissance de réaction et de résistance directe minimale
Esquive et utilisation maximale de la force d’Uke
Contrôle d’une force par l’utilisation de cette force.
Exemples de telles techniques :
– Utsuri Goshi
– O Soto Gaeshi
La deuxième technique ressemble à Uki Otoshi. Tori tire uke dans la direction du mouvement d’Uke, which is forewards.
C’est le principe des forces centrifuge et centripète
Le principe est celui que le centre d’un tourbillon peut engloutir le pourtour. Si on est tiré en cercle par un plus fort que soi, il est possible de le projeter en prenant le contrôle du centre du cercle.Les mouvements cycliques illustrent le vent.
Exemples de telles techniques :
– Hiza Guruma
– Ashi Guruma
– Te Waza
Sur la troisième technique, Tori et Uke se déplacent ensemble en cercle. Tori et Uke se rejoignent et Tori lance une technique qui ressemble à Tomoe Nage.
C’est le principe de l’alternance tel celui du flux et reflux des marées
Les mouvements rythmiques et alternatifs sont importants dans cette série. Il s’agit d’utiliser les opportunités. Il faut accélérer la démonstration des techniques, ce qui se fait par une succession d’attaques.
Exemples de telles techniques :
– Ko Uchi Gari
– Tai Otoshi
– Uchi Mata
La quatrième technique représente le mouvement de la marée. Le final peut rappeler une forme très conventionnelle de Tani Otoshi.
C’est le principe du vide ou de l’inertie
Adaptations où toutes les opportunités peuvent être exploitées par une technique adéquate.
Exemples de telles techniques :
– tous les Sutemi Waza
– Uchi Mata Gaeshi
Sur la dernière technique, tori et Uke se rejoignent et Tori lance une technique telle Yoko Wakare
le code moral du judo
Le club A.P.R.S a répondu présent au 1er stage d'arbitrage organisé par la ligue région Rabat Salé Kenitra de judo et art assimilés à la salle couverte à de Rabat le dimanche 09 janvier 2023 et on reçu en fin de stage un brevet à ce titre
Pour devenir un bon arbitre, il faut aimer et pratiquer le judo, se rendre disponible, être motivé et se fixer des objectifs. Il faut connaitre le règlement pour acquérir les compétences nécessaires et installer un climat de confiance lors de vos prestations.
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